Les voyages de Giuseppe Mammone à Buffalo & Sydney

Le 11 février 1930, un Italien nommé Domenico Belle est assassiné à la gare de Newton dans l'Est de Sydney.

Lors de leurs enquêtes, les policiers Australiens vont trouver un étrange manuscrit qui semble être un manuel d'intronisation dans une société secrète (voir annexe en fin d'article) mais également chez l'un des suspects un manuscrit racontant son parcours de l'Italie à Sydney en passant par Buffalo ainsi que d'autres correspondances avec d'autres individus peu recommandables.

Le manuscrit en question sobrement intitulé "The life story of Giuseppe Mammone, first part of the book" est daté de janvier 1929 à Leichhardt (Sud-Ouest de Sydney) est retrouvé dans le salon de coiffure d'un des principal suspect du meurtre de Belle.

Si le manuscrit comporte logiquement certaines inexactitude et exagérations, il met en revanche en lumière à travers le parcours de Mammone l'existence de la Camorra en Australie mais aussi aux USA, en l'occurrence ici la région de Buffalo.*

*Alors qu'il est indéniable que la Camorra soit née à Naples et en Campanie, il est relativement ignoré qu'avant de devenir sa propre entité, la mafia Calabraise, la 'ndrangheta, est à la base affiliée à la Camorra. Pour plus d'infos sur la Camorra, j'encourage vivement à la lecture de ce site.

[Note: une partie de cet article se trouvait précédemment dans mon article consacré à la Camorra dans le Queensland. J'avais en fait confondu Giuseppe Mammone de Sydney avec Nicola Mamone de Innisfail, à cause de la proximité de leurs noms respectifs. Même si j'avais entre temps rectifier l'erreur dans le dit article, il aurait été dommage de ne pas se plonger plus attentivement dans le parcours assez atypique et passionnant de Joe Mammone]

Giuseppe Mammone

 

De la Calabre à Buffalo

Giuseppe Mammone (peut-être né Mammona ou Mamona) est né le 15 mars 1898 à Tresilico, un bourg qui appartient depuis 1927 au village de Oppido Mammertina, Reggio de Calabre.

Selon le manuscrit, Mammone et ses parents, Domenico & Concetta (née Mostraiene), ont émigrés aux USA au début du 20eme siècle, et en 1908 il exerce au côté de son père le métier de cowboy avant de devenir quelques années plus tard barbier.

Mammone poursuit en expliquant que le 25 septembre 1918, ses ennemis tentent de l'abattre pour une histoire de jalousie professionnelle, qu'il est sérieusement blessé et qu'il passa par la suite 6 mois à l'hôpital.

Assoiffé de vengeance, à sa sortie d'hôpital il aurait pris un revolver et se serait rendu le 18 mars 1919 au domicile de son ennemi, alors en train de diner, afin de l'abattre. L'ennemi en question serait un dénommé Antonio Belluomo, chef de la Camorra locale, et aurait été abattu de 12 balles.

Se sachant recherché et qu'une prime de 1000$ était promise pour sa capture, Mammone aurait pris le nom de son père et se serait caché en montagne avant d'être capturé quelques jours plus tard alors qu'il se trouvait dans un théâtre.

Mammone aurait été dans un premier temps condamné à mort avant un nouveau procès en appel, procès auquel il aurait été condamné à 2 ans.

Quelques problèmes dans cette version donnée par Mammone, en l'occurrence les noms et dates. Si Mammone a bien été condamné dans la région de Buffalo pour une tentative de meurtre, les fait sont en revanche assez différents.

En 1917, Thomas Cennamo est installé depuis peu à Lackawanna dans le comté d'Erié (la ville est situé à a peu près 9 kilomètres de Buffalo) où il tient une cordonnerie au 187 Roland Avenue. L'homme est un homme d'affaire prospère et prend le contrôle de plusieurs autres cordonneries aux alentours.

Le matin du 29 octobre 1917 à 4h, cinq hommes se présentent à la cordonnerie en tambourinant fort à la porte sous prétexte de venir faire réparer des chaussures. Un homme présent avec Cennamo ce jour là leur dit de revenir aux heures d'ouvertures.

Mais Cennamo ouvre toutefois la porte et s'en suit une fusillade où il est atteint de deux balles dans la tête qui lui font perdre un oeil, une oreille et une partie de sa mâchoire du côté gauche. Il est également touché au dos. Cennamo s'en sort miraculeusement et selon sa femme Angeline, une vingtaine de coups de feux ont été tirés.

Quelques temps plus tard, quatre des assaillants sont arrêtés. Il s'agit de Bruno Talbo, Domenico Damita, Anthony Tripi et Giuseppe Mammone (orthographié dans les journaux Joseph Mamona).

Le procès se tient en mai 1918 et Mammone & Talbo sont tout deux condamnés à 2 ans de prisons. Damita & Tripi sont quant à eux condamnés de 1 à 3 ans.

Le cinquième homme, un dénommé Antony Masdea est arrêté en 1919 à St. Louis et est condamné par la suite à une peine de 5 à 10 ans.

Il semblerait qu'un différent commercial soit à la base de la dispute, mais contrairement à ce que dit Mammone dans son manuscrit, ce sont les assaillants qui auraient été jaloux de Cennamo et non l'inverse. Il est d'ailleurs à noter qu'avant de commettre leur méfais, les tireurs auraient envoyés à Cennamo des lettres lui demandant de l'argent (en clair, un exemple typique d'extorsion "Black Hand")

Autre différence notable avec le récit de Mammone, aucune trace d'une quelconque condamnation à mort. Pourtant pendant l'enquête à venir sur le meurtre de Domenico Belle, et ce malgré que Mammone lui même admet qu'il exagère les faits de son récit (enfin en tout cas sur ce point), la police Australienne semble croire dur comme fer que Mammone a échappé à une condamnation à mort. 

A noter que questionné sur sa peine de prison, Mammone déclare n'avoir purgé que 6 mois.

Bien que dans son récit Mammone s'inspire de Cennamo pour parler de Antonio Belluomo, il est difficile d'affirmer si Cennamo était le chef de la Camorra ou même si il était un criminel.

Cela dit Cennamo va refaire parler de lui quelques années plus tard en 1926, quand un juge du comté ordonne une armistice concernant une dispute l'opposant à sa belle famille, les Pinto.

La querelle familiale viendrait d'une dispute avec la femme de Cennamo avec ses autres frères et soeurs autour d'un chèque de 200$. La dispute durerait depuis plusieurs années et est jugé suffisamment sérieuse par la justice pour ordonner aux familles Cennamo & Pinto de se désarmer et de trouver un terrain d'entente d'ici le 1 janvier suivant. 

La famille Cennamo avait justement un port d'arme depuis l'agression de 1917...

Direction Sydney et l'affaire Domenico Belle

Après avoir purgé 2 ans de prison à la prison d'Auburn, Mammone est libéré en 1920 et part pour l'Italie où il se marie avec Angelina Liberti le 20 février 1921.

Alors que sa femme et leurs 3 enfants restent en Italie, Mammone part pour l'Australie à bord du paquebot Osterley et arrive à Sydney le 5 aout 1926. Selon lui il serait parti pour l'Australie car il était à court d'argent, mais selon une des lettres retrouvée écrite à son père, il écrit qu'il ne peut pas retourner en Italie car il risque d'aller en prison.

La famille de Giuseppe Mammone
 

En 1926 Mammone ouvre deux salons de barbier à Forbes Street, Woolloomooloo, et est condamné à une amende pour y avoir vendu illégalement de l'alcool. C'est à cette période qu'intervient Domenico Belle.

Originaire de Palmi, province de Reggio de Calabre, Belle a émigré en Australie en 1923, d'abord dans le Queensland où il travaillait pour Vincenzo D'Agostino, puis il s'installe Sydney à la suite d'une brouille avec ce dernier.

Alors qu'il a une femme restée en Italie, Belle s'installe en 1925 dans un appartement à Campbell Street en compagnie d'une Française de Nouméa, Nouvelle-Calédonie nommée Marie Siccardi.

Selon son cousin Rocco "Roy" Delfino, Belle a travaillé au marché aux poissons de Sydney avant de perdre son emploi, puis de travailler brièvement pour Delfino dans son magasin de fruit. 

Il semble surtout que Belle vive des revenus de sa maitresse, de courses de chevaux, mais surtout de revenus beaucoup moins légaux car des lettres de menaces d'extorsions sont retrouvées au moment de l'enquête de son meurtre.

Belle vit également de services rendus à ses amis Camorristes et c'est d'ailleurs ceci qui va le connecter directement à Mammone. 

Domenico Belle
 

Mammone a contracté une police d'assurance pour le stock de l'un de ses salons pour bien plus que sa vraie valeur. Il conspire avec Belle afin qu'il incendie l'endroit et lui promet de lui verser la somme de 50£ une fois qu'il aura reçu l'argent de l'assurance.

Le méfait a lieu mais Belle est blessé lors de l'opération et doit passer quelques jours de convalescence. De plus la compagnie assurance qui a sans doute flairer la fraude refuse de payer la somme évaluée mais verse toutefois 150£ à Mammone qui dans la foulée ouvre un autre salon au 202 Norton Street, Leichhardt.

Il est confirmé grâce aux lettres retrouvées par la suite que entre décembre 1929 et février 1930, Belle était particulièrement mécontent de ne pas avoir reçu l'argent qui lui a été promit. Bien que Mammone aurait promit à Belle de le rencontrer, cela n'a pas eu lieu car Mammone ne s'est tout simplement pas rendu au rendez-vous.

C'est dans ses circonstances que le 11 février 1930 à la gare de Newton, Belle est poignardé à mort dans la poitrine alors qu'il se trouvait en compagnie d'un autre individu. Dans la cohue personne n'a vu la personne qui accompagnait Belle, mais interrogée par la police, Marie Siccardi indique que Mammone devait de l'argent à Belle et confirme que une semaine avant le meurtre Belle devait rencontrer Mammon.

Arrêté, Mammone n'est finalement pas inculpé pour le meurtre, mais il ne fait maintenant plus guère de doute grâce aux documents retrouvés qu'il existe un réseau de Camorristes en Australie et que Mammone & Belle en font parti. 

A noter que Mammone est soupçonné d'avoir également embaucher 2 exécutants pour incendier un autre de ses salons plus tard au mois de mai, mais si encore une fois il n'a pas été inculpé, il n'a pas non plus touché la police d'assurance et n'en a pas non plus fais la demande, s'estimant sans doute heureux de s'en tirer à bon compte.

Giuseppe Mammone arrêté le 15 février 1930
 

Lors d'une perquisition dans un des salons de Mammone, les policiers retrouvent une lettre que Mammone tentait de cacher sous son comptoir. La lettre était adressée à un ami de Belle et il était joint une autre lettre écrite par Belle à son ami. 

Dans cette lettre, Belle conseille à son ami de consulter de le père de Mammone, Domenico, afin qu'il, ou engage quelque un, pour poignarder le beau frère de Mammone, un dénommé "Peppino" [Giuseppe] Liberti lors de la foire Piminoro, un bourg de Oppido Mammertina.

Belle précise qu'il sera gracieusement payé pour le méfait. Il prend soin de préciser à son ami que même si Domenico Mammone est assez âgé, il fait partie de "la Vita". Comprendre ici Malavita, qui est une expression qui désigne la Camorra.

Une autre lettre est jointe à celle-ci, cette fois écrite par Mammone à son père. Il dit que si l'individu était arrêté que ses frais de justices serait payé. 

Dans une autre lettre retrouvée, Mammone explique à son père qu'un individu viendrait le trouver et qu'il devait lui indiquer qui était son beau frère à la foire de Piminoro. 

Mammone lui conseille d'agir "comme les hommes sages et non comme les jeunes filles, d'être prudent, silencieux et sans crainte dans cette affaire".

L'enveloppe des lettres était adressé à Rosario Gilondo habitant à Seminara, province de Reggio de Calabre.

L'autre personnage d'intérêt qui est suspecté d'être impliqué dans le meurtre de Belle est un individu nommé Filippo Pignataro. Agé de 29 ans au moment des fait Pignataro est originaire de Oppido Mammertina et a émigré en Australie en 1925 où il est propriétaire avec un ami d'une pension (boarding house en Anglais) à Sydney.

La police a l'intuition (en d'autres termes, ils ont été renseigné) que la pension de Pingataro ne sert pas qu'à loger des gens et effectue un raid. Ils découvrent que la pension sert de bar illégal. Une arme non-enregistrée est également trouvée et Pignataro est condamné à une amende de 50£ pour vente de bière non-autorisée + 10£ pour l'arme.

Belle qui est un ami proche de Pignataro est chargé de collecter l'argent auprès de leurs amis Camorristes. Mais plutôt que de verser l'argent pour libérer son ami, Belle préfère parier (et perdre) aux courses hippiques. Pignataro est par conséquent de nouveau arrêté et condamné à purger 6 mois de prisons.

Plutôt mécontent à sa sortie, Pignataro met à l'amende Belle, qui pour payer sa dette se retrouve à travailler dans le magasin de fruits de son cousin Rocco Delfino.

Il est établi que Pignataro s'est rendu au moins à 3 occasions au magasin de Delfino pour confronter Belle. Selon Marie Siccardi, Belle lui aurait empruntée le matin du meurtre 10£. 

Pignataro qui a des déclarations contradictoires est soupçonné d'être l'individu que Belle aurait vu ce jour là, mais n'étant pas formellement identifié, aucune charge n'est retenue contre lui.

Filippo Pignataro arrêté le 15 février 1930

 

D'autres correspondances avec des Camorristes sont retrouvées lors de l'enquête dont plusieurs lettres écrites par Antonio Brando de Melbourne qui clame dans l'une d'elles qu'il est le "chef" là bas. 

D'autres de Rocco Tremarchi (ou Trimarchi) de Griffith, NSW. Tremarchi est tué 1 an plus tard, le 26 janvier 1932. Son fils Salvatore se rend au autorités 2 jours plus tard. D'abord reconnu coupable et condamné à mort, il est ensuite acquitté en appel. 

Lors de l'enquête il est établi que Rocco Tremarchi était le chef de la Camorra à Griffith.

Pour être complet avec l'affaire Belle, la police reçoit 20 ans plus tard un tuyau venant de 2 informateurs qui clament qu'un dénommé Rocco Ferraro aurait été impliqué dans le meurtre de Belle.

Selon les rumeurs Ferraro aurait organisé le meurtre à la suite du manque de respect de Belle envers Pignataro. 

Né le 4 juin 1899 à Palmi, Ferraro est arrivé en Australie en 1925. Il semblerait que Ferraro était un membre haut placé de l'Onorata Societa de Melbourne, notamment ami avec Antonio "The Toad" Barbara, lui aussi l'un des pontes de la Camorra locale.

Mais tout comme Mammone & Pignataro, Ferraro n'est pas inculpé.

Rocco Ferraro


Après l'affaire Belle

En juin 1931, Mammone est condamné à une amende de 5£ pour manquement à l'hygiène dans l'un de ses salons. Il est reproché à Mammone d'avoir utilisé du matériel sale, en l'occurrence des peignes. 

Deux jeunes garçons ont été contaminé à la sycosis, une affection cutanée caractérisée par une infection chronique du menton et ses alentours (une fois n'est pas coutume, merci wikipedia).

Depuis l'affaire Belle, Mammone est dans le viseur des autorités qui veulent l'expulser. Risquant une peine de prison en Italie, Mammone fait une demande de naturalisation en août 1391 afin de pouvoir rester sur le territoire Australien mais également dans le but de faire venir sa famille restée en Italie.

En effet, dans l'optique de faire partir Mammone "diplomatiquement", les services d'immigrations avaient refusé l'entrée sur le territoire de la famille Mammone.

La manoeuvre échoue car venant du fait qu'il vit depuis plus de 3 ans en Australie il ne peut être expulsé. Il semblerait qu'en septembre sa femme et leurs 3 enfants aient pu rejoindre l'Australie.

La demande de naturalisation de Mammone va lui attirer d'autres problèmes quand Joseph Kerin, directeur du bulletin divisionnaire pour la circonscription électorale du Commonwealth de Dalley, remarque dans un journal la demande de naturalisation de Mammone. Or ce dernier est inscrit sur les listes électorale et précise qu'il est un citoyen Australien.

Mammone explique qu'il a été approché par un membre de l'ALP (Australian Labor Party) qui l'aurait incité à s'inscrire pour les élections à venir. Mammone poursuit et explique que l'agent, Stanley Kerin Amour, est revenu 2 jours plus tard et a rempli pour lui les papiers.

Jugé en 1932 pour fausse déclaration, Mammone est reconnu coupable et doit payé une amende de 40£. 

Amour est également poursuivi, mais explique que c'est Mammone qui lui a donné les papiers d'inscriptions après les avoir rempli, et est acquitté.

Stanley Amour deviendra par la suite sénateur et aura une carrière prolifique en politique.

Le futur sénateur Stanley Kerin Amour

 

En 1936, Mammone va connaitre l'expérience d'être de l'autre côté de la justice. William Sheather est un sous-locataire de Mammone à Keira Street. Le 5 juillet Sheather est en train d'effectuer des réparations sur une voiture pour un voisin. Pendant ce temps là, Mammone se rend à l'arrière cour afin, dit-il, de couper du bois.

Sheather se rend sur place et crie à Mammone de laisser le bois tranquille. Sheather revient quelques minutes plus tard et frappe Mammone à la poitrine.

Lors du procès, Mammone déclare que Sheather lui a dit: "Tu m'as frappé. Tu m'as dit que tu me mettrais dans une boite de macaronis et que tu me renverrais en Italie" .

Un poissonnier de Keira Street confirme la scène, mais déclare en revanche qu'il n'a pas vu Sheather s'approcher de Mammone.

Sheather est condamné à une amende de 2£.

Fin de carrière

Quand l'Angleterre et les pays du Commonwealth déclarent la guerre à l'Allemagne Nazie et à l'Italie Fasciste en juin 1940, il est pris comme décision que les éléments à risque seraient internés dans des camps (chose similaire aux USA avec les Japonais).

C'est le cas de Giuseppe Mammone qui est arrêté le 11 juin 1940. Son maintien en détention est confirmé en mars 1941 et Mammone est interné au camp d'internement de Loveday, NSW.

Le passé judiciaire et la réputation de l'appartenance de Mammone à la Camorra a bien évidemment grandement influencé la décision de son internement, et ce malgré le fait que son gendre serve dans les forces civiles Australiennes. 

Il est d'ailleurs précisé dans le dossier de Mammone que peu après l'éclatement de la guerre, une accusation de meurtre planait au dessus de sa tête (malgré mes efforts, je n'ai pas trouvé d'info sur cette affaire).

Giuseppe Mammone en 1941

 

Après un premier avis de libération défavorable en 1943, Mammone est finalement libéré 16 aout 1944.

La date de décès de Mammone est inconnue, mais selon des publicités parue dans des journaux, Mammone exerçait toujours le métier de barbier au 16 Keiran Street, Wollongong en 1952.


 

Le manuel d'intronisation dans la Camorra retrouvé chez l'un des suspects du meurtre de Domenico Belle en 1930


 

 






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